La quête du Kiwi

Arrivé à Opotiki ( en roulant doucement pour pas froisser les p’tites fesses) nous trouvons un camp pas trop cher où dormir ( douche chaude à volonté !!) Juste en face de la plage on s’endort comme des bébés chats bien décidé des le lendemain à trouver du travail pour renflouer les caisses.

opope beach

c'est ti pas beau

A partir de là ça devient compliqué. Trouver du boulot dans les kiwis c’est la galère, nous passons plusieurs journée à traverser la baie of plenty en large et en travers en frappant aux portes des packhouses (usines de tris). Pas de travail pour le moment dans l’empaquetage car la saison à pris du retard, ce qui n’est pas plus mal pour nous, mais quand l’on demande adresse et contact pour se rendre directement dans les vergers on nous refuse la réponse. Explication, ici le marché du travail est régi pas d’énorme entreprises. 35% de la production mondiale de Kiwis vient de Nouvelle Zélande incroyable !! Des contracteurs font le lien entre pickeurs et manageurs et il est impossible de trouver du tavail sans passer par ces mecs là. Soit ils te mettent sur une liste d’attente incalculable pour trouver une place soit ils se font un malin plaisir à vendre une fortune un numéro de téléphone ou une promesse d’embauche rapide. Les auberges de jeunesse sont blindés leur prix est exorbitant pour des chambres sordides qui puent et où le mot « privé » n’existe plus. Elles promettent de te trouver du travail si tu paie une chambre minimum deux semaines : foutage de gueule !! On aime pas trop le principe mais on commence à se dire que l’on ne va pas avoir le choix..

TE PUKE. On se rabat sur les campings, c’est facile il y en a trois pour chépa combien de voyageurs. Chacun met son tarif, évidement il est très élevé et il y a des listes d’attente pour avoir une place. On finis par tomber sur un des moins chers (12 euros la nuit par personne) mais garé devant une maison dans le jardin, dans ton van, les uns à côté des autres, un toilette pour 20 personnes, vieille cabane servant de cuisine où tu dois cuisiner avec ton propre cooker. Manque de calme, du monde partout, le camion qui démarre pas, des fois y’a moyen de péter un cable !!

 On décide de  ne pas trop se stresser de profiter du coin qui est tout de même bien chouette. Et peut être que l’on trouvera quelque chose par nous même.

 Sinon un peu de mécanique. Au moins on a trouvé le problème, enfin un des problème sur le van. Grace à un apprenti allemand de 20 ans qui a retroussé ses manches pour nous aider on a trouvé une pièce a la con à changer dans le moteur qui gère l'arrivé de l'air. Bravo a tous les garagistes de Nouvelle Zelande qui n'avait pas trouvé le souci vous êtes battu par un petit jeune. Sur ce avec des bougies toutes neuves une nouvelle vie s'offre a john john qui démarre maintenant le matin au quart de tour.. enfin au demi tour !! cool

si petit un pourtant ça nous a bien fait chi....

réparation provisoire avec du scotch !! (juste 24h)