jeudi 10 mars 2016

waipawa



Nous sommes depuis une semaine dans l’ile du Nord et nous travaillons depuis 4 jours. Une équipe plutôt efficace. Arrivée chez Paddy comme l’a précisé Max, tout s’est passé très vite. Mais la petite histoire c’est comment avons-nous décidé d’aller au camp de Paddy ? Et bien c’est très simple. Sur notre super application, qui nous permet de voir où sont et combien coûte les campings, il est possible de laisser des commentaires sur chaque campings. Evidemment nous les lisons. Comme tout le monde d’ailleurs. Un commentaire précisait que Paddy pouvait trouver du travail à n’importe qui et qu’il y en avait beaucoup dans la région. Je pense que certains d’entre vous commence à comprendre où je veux en venir…
Tous les français voyageant comme nous on cette application.. Voilà, vous avez compris. Que des français dans ce camping.. 9 en tout. (Et encore nous sommes heureux que les autres n’ont pas fait comme nous.) La plus grande quantité de français que l’on a jamais vu. Sauf une allemande et une suédoise qui se sont perdu. Mais nous sommes soulagés car nous ne travaillons pas avec eux. Non, nous on est trois, voire maximum six à travailler dans le vignoble et nous sommes les deux seuls français. Comparé aux autres qui passent dix heures debout sur une moissonneuse batteuse à triller des courges, nous on travail sept heures tranquillou avec Neil. Neil c’est un Kiwi super sympa, proche de la cinquantaine voir un peu après, il se considère comme un hippie, à habiter 7 ans en Europe, aime la pêche et parle principalement de cuisine. On discute toute la journée, donc elle passe plutôt rapidement. Les patrons sont bien gentils également, un couple d’Anglais qui se sont installé ici il y a vingt ans. C’est la première fois qu’un patron me dit « vaux mieux travaillé plus lentement et bien, que trop vite et mal. » (et bah !) Max, le patron, trouve que l’on travaille bien et aime bien parler. Du coup comme tout le monde aime bien parler, et bien, tout le monde parle avec tout le monde. Donc, un travail sans stress.
Après le boulot, qui se termine vers 15H30 (sans stress on a dit..), on se détend au camping ou à la piscine municipal extérieur (2$ pas cher, pas cher) et on admire nos bronzages agricoles très saillant ma foi. 
Il est fort probable qu’on y reste pendant deux semaines encore, et on va profiter de nos weekends pour aller faire un tour vers les villes de Napier (où Maxence m’a promis de m’emmener à l’aquarium) et de Hasting (même si Neil nous a dit que Hasting c’était pourri). Et bien entendu, aller voir si il y a pas du surf histoire de relaxer après une semaine de travail tellement intense.

Vous l’aurez donc compris, nous allons très bien, il fait encore  beau temps même si les nuits commencent sérieusement à se rafraichir. En ce moment nous avons quitté John John pour la nuit et dormons dans notre tente sur un super matelas gonflable. Nos dos nous en remercient, et on fait des nuits de bons gros bébés. Sauf quand on est réveillé par une sirène à 3 heures du matin, se demandant alors, si :
-          Il y a un tsunami.
-          Il y un tremblement de terre.. (non après une seconde de réflexion ça peut pas être ça, parce qu’on l’aurait senti AVANT la sirène. Ah ba ouii je suis bête..)
-          Alors, c’est peut-être un tsunami ??..
-          Il y a le feu ?
-          Ou alors une bombe ?
-          On doit sortir de la tente ?
Résultat, comme personne ne bouge, on se rendort. Ayant la réponse le lendemain matin. 

le matin sous la brume



1 commentaire:

  1. Allez au boulot les jeunes !!! Bon c'est cool pour vous quand aux Français ma foi!!!

    RépondreSupprimer