Invercargill et le southland

Après Queenstown, on est allé à Cromwell. Ville réputé pour ses fruits et du coup, réputé pour le boulot saisonnier. On y est resté 2 jours. Il faisait une chaleur écrasante. Je me suis baigner dans le lac, mais elle était toujours trop froide pour Max. A Cromwell il y a un camp gratuit où s’agglutine les travailleurs étrangers laissant leurs tentes, chaises, tables la journée et reviennent le soir pour dormir. On y rencontre un français, qui a vu pleins de choses et qui est amis avec pleins de gens, il parait. Il me fait penser à deux garçons que j’avais rencontrés cinq ans plus tôt à Rennes. Ils se surnommaient Paix et Amour. Il faut croire que nous ne sommes pas des personnes ouvertes.

Le lendemain on prend une grande décision. On ne passera pas le Nouvel An sur ce parking, air de repos au bord de la route. Max est en manque de surf. On part pour la mer parce que faire du surf sur un lac ca va bien deux minutes.

C’est très drôle à prononcer « Invercargill » je ne m’en lasse pas. Après avoir traversé le Rohan (terre du milieu, le seigneur des anneaux, en particulier « les deux tours »), où je m’amusai à faire les répliques si connues, sous le regard patient de Max, nous voici enfin arrivée dans la région d’ INVERCARGILL. Ce qui est fou, c’est qu’à chaque fois qu’on avance on découvre des endroits encore plus pommés. Nous sommes passés par Gore, capital de la Truite et de la musique Country. On nous y a fait un super cadeau de Noël. Un petit pain et du pesto, reste d’une famille qui a manger à côté de nous, offert avec bon cœur. 

gore ville de la truite

Une fois quitté Gore, je me rends compte que Max et moi, on commence à être un peu les mêmes. Déduction réalisé grâce à cet échange :

-          Ils étaient bien les toilettes en plus, dit Colette.

-          Ouaip, j’m’y suis lavés les dessous de bras, répondit Maxence sourire aux lèvres.

-          Et moi les pieds, ajoute-t-elle, le regard brillant de joie vers son aimé.

Sur cette magnifique révélations, nous avons rigolé et on s’est taper dans la main. Ca y est. On est des babos.

 

Arrivée à Invercargill on décide d’aller sur la plage, où apparemment, il y aura du surf. Et ba on en a pas cru nos yeux. De toute évidence, la Nouvelle Zelande n’est pas assez grande pour faire un parking. Les gens se gare sur la plage. Ca nous a pas plus du tout. Et j’ai eu des dires plutôt grossier envers ces personnages gras qui ne se donnerai jamais la peine de se garer avant la dune et de marcher 300m. En plus, il y avait pas de surf. On est donc partis. Maxence a de nouveau roulé sur le sable, faisant ainsi glisser John John comme une luge pour quitter cet endroit. Une voiture s’était enlisée. Bien fait. On part vers la côte qui doit être plus prometteuse. 

ils ont craquééééééééé !!!