Campings

La route entre Kaikoura et Blenheim longe la côte. On change de paysage, finis les hautes montagnes enneigées place aux collines et aux vallées verdoyantes.  L’ile du sud est vraiment peu peuplé, il n’y a pas vraiment de grandes villes sur la route, ici place aux grands espaces et à la nature. Les réserves naturelles foisonnent et sont entretenus par le département de la conservation (le D.O.C) qui gère aussi les endroits destinés au camping. Il y a différents « niveaux » de camping, du plus basique sans point d’eau et juste un trou pour poser son cake au véritable camping top classe où faut raquer. Entre les deux il y a des camps « autogérés » avec parfois des boites (honesty box) où l’on glisse une enveloppe pour payer la nuit. Une façon de responsabiliser les voyageurs. Souvent des gardiens passent vérifier si tout est en règle.

on the top !

  Près des endroits très touristiques il est difficile de camper librement avec notre van. Le camping sauvage est toléré seulement pour les campings cars autonomes. Nous ne pouvons pas traiter nos eaux usées, on l’a un peu dans le baba, notre véhicule est considéré comme pollueur alors que l’on ne laisse jamais de trace de notre passage. Mais bon avec nos rideaux de hippies et nos slibards qui pendent aux rétros, on passe toujours pour des manouches. Encore une fois les spots sympas sont privilégiés à ceux qui en ont les moyens. Plus facile d’aller partout avec un camping car et quand on a plein de pognon à dépenser dans les attrapes-touristes. Petit bémol, notre guide de voyage s’apparente d’avantage à une brochure commerciale qu’a un véritable recueil de bons plans. Pour notre part on essaie d’alterner entre les campings basiques un peu à l’écart des axes touristiques, les campings milieu de gamme et le camping sauvage à l’abri des regards indiscrets.