mardi 15 décembre 2015

20H54 à Monohitinui, un truc comme ça.


Alors voilà. Nous sommes partis de Kina Beach il y a 2 jours à peu près. C’était une belle journée d’été. Lever 8H10 au taquet, je prépare mon café, le bol de céréale de max encore sous la couette, de bonne humeur. Si je déborde d’énergie aussi tôt ce matin-là, c’est parce que j’ai hâte d’essayer mon nouvel appât pour poisson. Café avalé, je laisse max retomber dans les bras d’une autre, direction la plage, soit 50m. 2h plus tard : Rien. Juste une blessure au doigt. A croire que je suis le seul poisson que j’arrive à attraper.

Je retourne au camion, découvrant un Jampierre tout pimpant, lavé, van rangé, me faisant un ptit café.
On décide alors de partir vers Wesport, plus de surf (il parait) et peut-être moins couteux. Mais avant cela, il faut passer par les étapes habituels. Direction Richmond, Pak’n’save (un genre de Lidl). 48 Dollars plus tard, nous allons faire de l’essence et, une belle somme après, nous voila ready to go. (Oui ça y est, je suis billingue).

A nous la montagne, sa route sinueuse parmi les arbres, les rivières, les arbres et les rochers.. j’ai déjà dit les arbres ? Certaines zones sont indiqués par un panneau mais je ne comprends pas vraiment pourquoi. C’est comme si qu’on dépassait le panneau « chaucre » sans y voir aucun village, maison, cahutte, après. Nous nous arrêtons pour la nuit à un camp à 6$, oui parce que la gratuité n’existe pas dans l’Ouest. Et là, c’est le drame. Des minimouches. Partout. Ou « Sandflies » mais nous on préfère « minimouches ». C’est largement pire que les moustiques. Des moucheront qui piquent. Et ça démange pendant trois jours même si tu ne te gratte pas. Ça se met dans les cheveux, m’attaquent de partout, 15 secondes dehors équivaut à 8 piqures. Non, je ne suis pas la fille d’une Marseillaise. (Enfaite si, mais vous n’êtes pas tous censé le savoir)

Buller gorge




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sanflie, toute petite minimouche


Du coup, on s’enferme dans la voiture, de toute façon il commence à pleuvoir. Maintenant, prions pour pas que l’on s’embourbe.
10h plus tard, on se réveil difficilement. Le bruit de la pluie battante sur la taule du van à son charme, mais j’ai connu meilleur berceuse.

Après un démarrage difficile, John John est enfin près à rouler. On a bien cru pendant 1 minute qu’on allait passer la journée avec les minimouches. On repart, toujours sous une pluie battante, pour les 40km qui nous sépare de Wesport et de toilette. (Marre des trous qui puent).
Arrivée, nous découvrons la parade de l’année de la ville de Wesport. Convivial, mais très étrange. Les élèves sur les chars, des tracteurs dans le défiler,. Tiens le père Noël, …ah ? je crois bien apercevoir Dark Vador, mais oui c’est bien lui ! Et voilà maintenant le char de la crèche, les auxiliaires déguisées en Rennes, bébés dans les bras. Je n’ai pu retenir mes pensées à ce moment-là : « tu imagines ta mère déguisé en Renne sur un char à Dolus ? Elle serai tellement contente ahahaah ». Ensuite un camping-car à défiler, des motos cross, une voiture de Race, tout ça sur un fond de bignou et bien sûr toujours sous la pluie.
Nous faisons le tour de la ville, ou plutôt, nous faisons l’aller et retour de la rue, découvrons des magasins d’époques et allons direction le surf-camp où on nous a dit que peut être, il y avait des planches à vendre.
coco installe les ailerons
Et c’est là qu’on la trouver. Ma magnifique planche faite pour moi, pas trop cher et pas neuve. Heureuse et délester de plusieurs centaines de Dollars (le bonheur n’a pas de prix), nous repartons vers notre maison près pour de nouvelles aventures. Toujours sous la pluie. Et là, c’est le drame. Les phares étaient restés allumés. Plus de batterie. C’est la merde. Après 30 minutes d’attentes, on décide de pousser le camion.
Après plusieurs :
-          Ça passe pas…
-          AAaaahh allezz… poussseee..
-          Ça sert à rien, ça passe pas…. !
-          Mais si ça passe.. !
-          Je te dis que ça passe pas.. !
Retour case départ.
Mais nous n’avons pas fait ça pour rien. Déjà j’ai dû dépenser au moins 600 calories dans le poussage de camion, soit l’équivalent des 8 gâteaux que j’avais mangé juste avant, mais aussi parce qu’une dame nous a entendu-vu, et est venu nous sauver avec son 4X4.
Monuhuiti, sous la pluie ça fait un peu peur. Village de 50 habitants, soit un hameau enfaite il me semble, une taverne, rues désertes. On a trouvé le camp dans son jus. Année 60 mignonet, cuisine fourmika, et livres sur, le déroulement d’un bon mariage, les clefs pour être une bonne femme d’intérieur et bien sûr l’histoire de la ville. On se réfugie dans la cuisine trempé jusqu’aux os pour nous cuisiner un bon petit plat chaud. Patate au four.

Après une bonne nuit et une douche chaude, c’est l’heure de reprendre la route. Evidemment il pleut toujours. Ici, ça fait pas semblant. Le van ne démarre pas.  On a vidé la batterie en essayant. Il faut donc pousser encore. A ce moment précis cela ne t’amuses plus tellement l’aventure. Mais bon, quand il faut pousser, on pousse.
Un vieux mécanicien et sa femme sont venus nous aider. Ils nous ont remorqué 2 mètres et le van à démarrer comme une fleur. On ne comprend pas bien le problème, si c’est le démarreur ou autre, car le moteur est niquel et la batterie neuve. Le mécano à la retraire nous dit d’aller à un garage, mais aujourd’hui c’est dimanche. On l’a dans le baba.
On roule en direction de Westport, toujours sous la pluie n’utilisant rien qui pourraient tirer sur la batterie, au cas où.



Le temps d’une accalmie, nous regardons le spot de surf à Tarangua bay, c’est le dawa, des vagues énormes, insurfable car c’est la tempête. Ca ressemble à la Torche il parait, d’où la réaction de Max : « Ah ba voila, on fait 20 000km pour se retrouver en Bretagne ». Comme on veut rester pas trop loin des spots parce que Mardi, il y a surf, on fait 15km pour aller au « Jack Gasthof » un autre camping. Il s’avère que c’est de la croute. Comme le nom l’indique, c’est tenu par une famille d’allemand. On paie pour la nuit, et on nous montre les toilettes ainsi que les emplacements sur un plan. On nous stipule également que si on veut de l’eau chaude c’est 3$ de plus, que si on veut du wifi il faut consommer au bar, et si on veut rester à l’abri, il faut consommer au bar. Un café à 4$ correspond apparemment à 30 minutes. Bien.
Parlons un peu de ce bar. Premièrement, je tiens à mettre au claire que j’aime les Allemands et que pour avoir vécu 1 an en ancienne Allemagne de l’Est, dans des villages perdus (mignons) je sais de quoi je parle. Ce bar est une reproduction typique des bars de l’Allemagne de l’Est mélangeant mauvais goût, gros bar en bois brute étant imbibé d’alcool depuis 20 ans. Les murs sont recouverts d’affiches en allemand bien kitch, de cartes jaunies avec le temps (ou la cigarette), des lustres qui sortent de je ne sais quel époque. Il y a également une magnifique collection de bouteilles de Jagermeister, et des néons un peu partout parce qu’on est en 2015 quand même. Nous avons donc le seul bar dans des environs, et celle qui fait la déco doit être fan de bois sombre vernis et de Mireille Mathieu. On s’est donc fait eu. A oui, j’ai oublié que la douche est à ciel ouverte, caché par rien. Pour l’intimité on repassera.
Je crois enfaite, que la seul chose que j’aime ici, c’est le tableau dans les toilettes. Une magnifique affiche qui à perdu ses couleurs avec le temps, représentant un plateau de fromage avec une baguette.

Love Love


2 commentaires:

  1. Bon les jeunes ça fait franchement aventure votre histoire,j'espère quand meme que vous n'avez pas trop de galères avec le van!!
    Bon ça chambre la Miss....oui oui pourquoi pas en Rennes sur un char à Dolus!!!quoi que!!
    Des bisous à vous.

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  2. Ummmm .... Coco faut pas se moquer : Il y a eu coco déguisée en coccinelle (ou abeille ???) en mode je hUrle, pleurs et morvine, sur un char tiré par un tracteur dans l'île de ré ! ps : ne jamais oublier que je serai toujours là pour te rappeler tes plus grands moments de solitude ... j'en rigole encore ! love ya ! muah xoxo

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